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Palm puis
Visor, une histoire commune.
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iPhone
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Naissance d'un produit culte
En Avril 1996, les premiers exemplaires étaient en vente dans les
magasins. Le succès fut immédiat : 350 000 exemplaires furent vendus
avant la fin de l'année. . En 18 mois, le premier million d'unité
était commercialisé. C'était le début d'une aventure qui allait consacrer
un petit appareil électronique pour en faire pour certains un véritable
objet culte. Il est reconnu qu'il s'agit là d'une première en terme
de vitesse d'adoption par le public, loin devant la télévision couleur
notamment. Cet objet à porter sur soi, à l'interface rapide et conviviale
et à la reconnaissance d'écriture si affutée qu'elle crée un lien
avec l'utilisateur vécut ainsi une success-story qui n'est pas sans
rappeller celle qu'avait connue une dizaine d'années auparavant le
Macintosh d'Apple. Mais là ou Apple, tentant de rééditer l'exploit,
n'avait pas réussi le lancement du Newton, probablement apparu trop
tôt, Palm avait su proposer la bonne alchimie technique au moment
adéquat : le grand public était prêt. Durant les années qui suivirent,
le Pilot fut renommé PalmPilot suite à la plainte d'une société Française
qui commercialisait des stylos sous la même marque. il évolua de 128
Kb de mémoire vive au départ à 256 puis 512 Ko
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Le départ de chez 3Com
En Février 1997, nouvel épisode pour les employés de la filiale Palm
Computing. 3Com, le géant Américain de la communication en réseau
rachète US Robotics et se pose la question de savoir s'il était économiquement
intéressant de garder la partie Agendas Electroniques. La vente alors
envisagée n'eut jamais lieue. Les dirigeants de 3Com actuels, qui
viennent de mettre en bourse 95% de leur filiale dans une introduction
particulièrement réussie (2 Mars 2000) doivent aujourd'hui s'en féliciter.
Entre temps, les machines fonctionnant avec le système d'exploitation
Windows CE de Microsoft sortaient sur le marché. Portés par la puissance
du géant des logiciels et par des constructeurs tels Compaq, HP ou
Phillips, les analystes ne donnaient pas cher du Palm Pilot. L'histoire
semblait devoir ressembler de plus en plus à celle du Macintosh. D'autant
plus que d'autres challengers, comme par exemple la très légère carte
REX de Franklin faisaient leur apparition. Celle-ci, malgrè des qualités
(taille et poids d'une carte de crédit) ne s'est toujours pas imposée.
Probablement en réaction, le Palm Pilot fut alors proposé sous license
par IBM sous le nom de WorkPad. Le succès de la gamme ne se dIl faut
dire que le Palm bénéficiait de nombreux programmes distribués en
shareware ou freeware proposés par une communauté de développeurs
séduits et prolifiques.
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 Le
Palm 3 : premier modèle marquant une
(petite) rupture avec le Pilot
originel
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La
naissance de Handspring et du Visor
Mais la vie de Jeff et Donna chez 3Com ne correspondait sans doute
plus à l'esprit qui les avait guidés lors des débuts de leur aventure.
Ainsi, durant l'été 1998, après que le géant eut refusé de faire de
l'activité Palm une compagnie indépendante, ils décident de démissionner.
Dans la même semaine, alors qu'enrichi par la réussite du Palm Pilot,
Jeff Hawkins aurait pu profiter de ses millions, il s'enferme dans
sa maison de la Silicon Valley pour réfléchir, avec l'esprit d'invention
hérité de son père, au produit qu'il pourraît créer. Il repensa ainsi
peu à peu certains aspects du Palm arrivant à la conclusion que face
à la popularité croissante du format de compression musical MP3, il
serait bien qu'un organiseur puisse s'en accomoder. En outre, pouvoir
proposer d'autres possibilités d'extension serait surement un plus
indéniable. Ainsi naquit l'idée d'un connecteur permettant d'enficher
des modules externes à l'arrière de l'oganiseur. L'idée fut rapidement
transposée en un prototype ... en bois (les légendes sont tenaces).
Handspring était né. Après un an de travail dans le plus grand secret,
seul le nom de la société était connu (le site web présentait une
page unique présentant comme seul information le logo de la compagnie)
, le Visor apparut à la vente. Cet organiseur qui utilise le même
système d'exploitation, distribué sous license par 3Com, que ses ainés
Palm est commercialisé depuis Septembre 1999 à des prix particulièrement
agressifs. Doté de la même interface que ses concurrents Palm et proposé,
pour le modèle haut de gamme, dans des couleurs translucides et acidulées
qui ne sont pas sans rapeller (tiens tiens, encore là Apple) celles
du iMac, doté de l'interface Springboard, il rencontre aussitôt un
vif succès malgrè une commercialisation uniquement via le site Internet
d'Handspring, ie. sans possibilité de le voir, de l'essayer ou de
le toucher.
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Le Visor
premier produit de Handspring
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| Certains
fanas du Palm accordaient toute leur confiance à Jeff, les autres étaient
séduits par
les
compte-rendus des premiers essais ou par les possibilités d'extension
de la machine. Mais les premeirs mois furent très difficile pour Handspring.
Alors que Palm vendait sans problème, après avoir commercialisé une
série III exemplaire et un révolutionaire Palm V
,
(le premier
à rompre avec le style et l'encombrement originel du palm)ses machines,
D. Dubinsky, toujours présente
dans
l'aventure était confronté à des déboires sur la prise de commande et
les délais qui passent dès les premiers jours à six semaines ! Les critiques
fusent, le produit a-t-il été lancé trop vite ? |
Le
Palm V, modèle  de
légereté et de compacité,
fleuron de la gamme Palm Computing (ex 3Com)
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L'avenir
: à venir !
Aujourd'hui, la situation est réglée et le Visor, techniquement parfaitement
au point, accompagné de ses modules Springboard additionnels commence
à apparaître chez les revendeurs Américains. Les utilisateurs
sont séduits, la machine est d'une rapidité sidérante et de nombreux
modules tels le "six pack" qui cumule, comme son nom l'indique six
possibilités (mémoire, modem, enegistreur vocal ...), le GPS ou l'appareil
photo numérique sont annoncés pou le premer semestre 2000. Enfin,
parallèlement, des études sur un Visor plus petit mais conservant
ses possibilités d'extension ainsi qu'une version avec écran couleur
seraient en préparation. En effet, 3Com n'est pas resté sans réaction,
aux prix de ses machines qui baisse régulièrement, le géant a ajouté
le fleuron de sa gamme, une version du Palm III disposant d'un affichage
en 256 couleurs, qui ne fait pas de concession majeure à l'autonomie.
Le combat, ou plutôt la saine émulation, toujours bénéfique pour le
grand public est désormais lancée. En outre, entre temps TRG Product,
autre détenteur d'une license Palm a lancé le TRG Pro et Sony s'apprète
à faire de même. L'histoire du Palm et de ses descendant semble n'être
pas prète de se terminer, pour notre plus grand plaisir !
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 Face
au Visor, le premier Palm couleur arrivé au premier trimestre
2000 chez Palm Computing |
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L.
Gatignol - 04/2000
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